Office de Justification de la Diffusion

L'Office de Justification de la Diffusion, connu sous son sigle OJD, a changé de nom pour devenir "Diffusion Contrôlée". Cependant, son ancienne dénomination et sigle restent largement utilisés dans le domaine du marketing. Cet organisme tripartite réunit les acteurs des supports de presse, des agences de communication et des annonceurs. Il a pour mission de contrôler la diffusion des supports de presse qui ont choisi de devenir adhérents à l'OJD. Ce contrôle s'effectue annuellement et a pour but de valider la diffusion réelle des supports, en fournissant des données précises sur la répartition de cette diffusion : elle est segmentée en fonction des abonnements, des ventes en kiosque, ainsi que de la diffusion gratuite ou réglée.

Le résultat de ce contrôle est un élément clé dans l'industrie de la presse, car il a un impact direct ou indirect sur les tarifs de publicité. En effet, les annonceurs, dans le cadre du marketing direct notamment, utilisent ces informations pour déterminer les coûts publicitaires en fonction de l’audience réelle d'un support. Si un magazine ou un journal revendique un certain nombre de copies distribuées, le contrôle OJD permet de vérifier que ces chiffres sont véridiques, ce qui influe sur la crédibilité du support et la confiance des annonceurs.

Exemple d'impact pratique : Un magazine spécialisé dans les nouvelles technologies, par exemple, peut revendiquer une diffusion mensuelle de 100 000 exemplaires. Si le contrôle OJD révèle que seulement 70 000 exemplaires sont effectivement diffusés, l’annonceur qui souhaite acheter de la publicité dans ce magazine pourrait revoir à la baisse son budget publicitaire, car la diffusion réelle est inférieure à la diffusion déclarée. Ainsi, un contrôle rigoureux permet de garantir une transparence entre les supports de presse et les annonceurs, facilitant la prise de décision pour ces derniers.

En résumé, le contrôle OJD est essentiel pour assurer la fiabilité des chiffres de diffusion dans le marketing direct et garantir que les annonceurs paient en fonction de la véritable portée de leurs campagnes publicitaires dans les supports de presse.